T O D A Y

L’univers musical de Lea s’est déployé depuis les territoires africains de sa tendre enfance (Congo, Guinée), jusqu’à la révélation des explorations vocales à Paris : école de jazz, improvisations, puis chant lead, sorties de plusieurs albums, jusqu’à trouver sa « voix ».

Aujourd’hui, s’appuyant sur un premier album écrin  » Sings Chet Baker  » , Lea Deman écrit et réalise avec une superbe équipe de musiciens sur mesure, un nouvel album très personnel à la hauteur de ses désirs :  » Blackrain « . L’artiste Guesch Patti signe la direction artistique.

Lea Deman : Composition, Chant
Claude Barthélemy : Guitares, Arrangements
Stéphane Guéry : Guitare
Jean-Luc Ponthieu : Contrebasse, Basse
Éric Groleau : Batterie

S O N G S

B L A C K R A I N

B E R C E U S E B L E U E

S E V E N S L A S H T I M E

W H Y N O E N D I N G

N O B O D Y N O O N E

O N E M O R E D A N C E

M o r e . . .

C O N F I D E N C E S

Après le bac, j’intègre le Cim, seule école de jazz à Paris. La révélation.

Grâce au professeur de chant, Christiane Legrand, sœur de Michel Legrand et chanteuse des « Double Six » et des « Swingle Singers ».

J’ai su faire très tôt de l’improvisation, intuitivement, ne sachant pas trop ce que c’était.

Mon père, médecin à l’ONU, m’a emmenée au Zaïre, au Congo, en Guinée, entre 4 et 14 ans en trois périodes qui feront 5 ans, L’Afrique ! Les gens, les enfants, les couleurs, les odeurs, les animaux, la nature, les rires, les voix, les sons ! La musique congolaise et surtout guinéenne constituent la culture de mon enfance. A cette époque, il n’y avait qu’une station de radio en Guinée qui ne passait que « le Bembeya Jazz National et Miriam Makeba ». Toute la journée, dans toute la Guinée et dans nos oreilles…entêtant !…

A 14 ans, de retour à Paris, je vais à une audition pour être engagée dans les chœurs. L’arrangeur me somme de rechanter… et me choisit comme soliste ! Premier vinyle 33t, une première séance de studio, sans trac, j’ai juste ressenti le plaisir d’être au bon endroit.  A ce moment là, j’ai la chance d’avoir un piano et je compose des airs, juste pour moi, en faisant traîner les notes, et certains mots, que j’étire un peu comme des variations, pendant des heures…

« J’ai recroisé la route de mon amie Guesch Patti »

Plus tard, dans une période de doute, je recroise la route de mon amie Guesch Patti et lui demande quelques conseils sur de nouvelles idées.

À un endroit précis de mes propositions de texte et de musique, elle dit « Voilà, ce que j’entends… c’est ça ta voix ! »

Après réflexion nous réaliserons un premier album avec l’idée de nous rapprocher le plus possible du timbre de ma voix. Notre choix se porte sur un de mes préférés, Chet Baker, ce sera « Sings Chet Baker »

P R E S S

Un duo et quatre presque quintettes, drôle de mathématique ! Mais il y en a pour toutes les oreilles. La chanteuse Lea Deman avec Blackrain, le duo accordéon saxo Peirani Parisien  avec Abrazo, le chanteur David Linx avec Skin In The Game, le batteur Raphaël Pannier avec Faune et le saxophoniste Éric Seva avec Mother of Pearl.
Blackrain (Tomato/Urban Noisy 2020) est un album entre jazz et rock arrangé par le guitariste Claude Barthélemy avec  aussi Stéphane Guery aux guitares, Jean Luc Ponthieux à la contrebasse et Éric Groleau à la batterie. Avec dès le morceau titre, une voix intéressante bien stimulée par la rythmique pulsante. La ballade suivante permet à Lea Deman de changer de voix. Ce qu’elle fait quasiment à chaque nouveau morceau. Retrouvant presque celle de Billie Holyday sur  Berceuse bleueNobody no one poursuit cette veine jazzy. Puis la guitare tranchante de Barthélemy introduit I’m a fool, et s’en donne dans la seconde partie bluezy du morceau. D’autres ambiances s’ensuivent dans Mama puis Waves jusqu’à One more dance. Un bel album à facettes.
Alain Lambert, Musicologie.org
Après un album très jazz où elle chantait du Chet Baker en trio piano, Léa Deman passe, pour son nouvel album, au combo avec deux guitares, basse et batterie. Elle infléchit son répertoire vers un style plus rock, plus blues qui vont fort bien avec sa voix qui se fait plus rauque moins charmeuse qu’avec Chet. La chanteuse signe et écrit toutes les compositions, la direction artistique est confiée à l’ex chanteuse Guesch Patti. Mais le disque doit aussi beaucoup aux arrangements et au jeu du guitariste Claude Barthelemy qui laisse parler, chanter, ses guitares avec un plaisir manifeste. Écoutez cet excellent blues qu’est, « I’m A Fool » aux chorus rageurs.  Quelques réminiscences jazz reviennent dans « Berceuse Bleue », (Voix qui rappelle celle de Dee Dee Bridgewater) ou dans « My Friends » qui swingue délicieusement.
Jacques Lerognon, Nouvelle Vague
Que fait une artiste quand son album, prévu le 14 février, voit la crise sanitaire déferler, avec confinement à la clé et tout s’arrêter ? Comment vit-on quand on a la musique dans la peau et qu’on est privé de concert ? De répétitions ? Lea Deman, formidable chanteuse de jazz, qui a commencé à chanter à l’âge de 13 ans, répond, avec son sourire et son énergie indomptables, au moment où sort (enfin) son album : BlackRain.
« Quand mon label et moi même avons pris la décision de reporter la date d’un album, qui nous avait demandé deux ans de travail, nous nous sommes sentis, avec mes musiciens, amputés, frustrés, explique Lea Deman. On a vu tout se fermer au fur et à mesure. Les concerts prévus, les salles les clubs … Et on était tous, musiciens de jazz, de rock, de pop ou lyrique, dans la même galère ! Heureusement, le monde de la musique est solidaire ; on s’est beaucoup appelé, on a parlé sur Zoom… »
Le confinement : une étrange parenthèse
Le confinement est une étrange parenthèse dans la vie de la musicienne. « J’ai chanté pour moi seule, au piano, j’ai échangé avec des amis des musiques que j’aimais « . Elle compose aussi, environ un thème par jour, qu’elle met de côté pour plus tard, « comme dans une boite fermée à clé, pour un futur album… « 
BlackRain vient enfin de sortir, mais reste une difficulté majeure : où jouer ? « Les lieux sont pris d’assaut, il y a au moins 40 groupes sur liste d’attente au Sunset ou au Duc des Lombards –célèbres club de jazz parisiens.  » Lea a envie de tester sur le public son One More dance (une composition de Claude Barthélemy, qui joue avec elle) : « c’est une danse de séparation, à la fois triste et gaie, un peu comme quand on se dit « C’était bien, mais c’est fini… «  ; sa Berceuse Bleue aussi, sur une femme qui berce un homme -et se berce aussi d’illusions… BlackRain, qui donne son titre à l’album, c’est la pluie noire de la pollution sur le monde, une chanson qui a « une étrange résonance avec la crise sanitaire actuelle, ce virus qui potentiellement peut tous nous attaquer… » Quant à Mama, elle raconte comment la relation parentale s’inverse parfois, avec l’âge, et que notre mère devient notre fille : « J’aime me servir du second degré pour faire passer des choses difficiles… « 
Chet Baker par la voix d’une femme
Lea Deman aime les défis : son précédent disque Sings Chet Baker, est une réinterprétation des standards du célèbre trompettiste de jazz : « J’avais envie de montrer qu’une femme pouvait s’approprier son univers. » Elle se met à écrire, des petits thèmes, comme elle dit, et à les distiller lors de ses concerts « pour voir si ça marchait… « . Ca a marché, le public a aimé, et Lea s’est attelée à la composition et l’écriture d’un album complet. En anglais, car elle, est, selon ses mots « issue des langues «  : (elle a passé son enfance à Conakry, aime la musicalité des dialectes africains, et celle de l’arabe ou de l’hébreu qu’elle parle couramment…). L’anglais est la langue de l’écriture : « Il est plus évident pour moi, il me sert à exprimer des sentiments, des sensations ; c’est comme un masque, un déguisement, à travers lequel je peux raconter les choses les plus fortes. »
De Myriam Makéba à Daniel Balavoine
Lea Deman, c’est d’abord une voix. Petite fille, à Conakry, elle est fascinée par celle de la voisine, qui chante tout le temps : C’est Myriam Makéba ! Premier contrat à 13 ans lors d’une audition pour un disque de chants folkloriques. Elle est l’élève de Christiane Legrand – la soeur de Michel – dans l’unique école de jazz parisienne d’alors ; à 19 ans elle a croisé la route de Daniel Balavoine. Elle monte ensuite Yona, le groupe gagne la première édition du concours des Francofolies et parcourt le monde. Elle et ses deux soeurs chantent en arabe, en hébreu, en Ladino. Des thèmes kabyles, gnawas, algérois ou encore le Cantique des cantiques.
Et puis le jazz, bien sûr, dans lequel Lea baigne depuis l’âge de 17 ans, son « élément naturel « ..
Autant dire que ce n’est pas la covid 19 qui va lui faire aujourd’hui lâcher le micro. « Je suis une incorrigible optimiste; récemment de retour d’ Israël et j’ai été frappée de l’intensité avec laquelle les gens vivaient. Cette crise va être l’occasion de se réinventer. Après la pluie noire, l’éclat du bleu ! « 
Album BLACKRAIN Avec Claude Barthélemy & Stéphane Guéry : guitares, Jean-Luc Ponthieu : basse & contrebasse, Éric Groleau : batterie. (Label 3=Tomato / Urban Noisy).
Cécile Abdesslam, Femme Actuelle
C’est une étrange musique que celle de la chanteuse Léa Deman. Nous dirons ici « étrange » car elle est souvent fascinante et très belle. Mais si l’on voulait la catégoriser, le terme de « jazz » même dans une extension maximale ne serait pas toujours approprié (alors qu’il le serait parfois et même assez souvent… mais parfois il faudrait à coup sûr forcer le trait à l’excès). A moins que l’on parle de « jazz rock » ou de « rock jazz » non en raison d’une dominante plus rock que jazz mais parce que le jazz rock des années 80 est quand même bien loin de l’univers de Léa Deman.
Monsieur Claude Barthélémy est aux guitares et aux arrangements, avec à ses côtés (toujours guitaristiques) Stéphane Guéry, Jean-Luc Ponthieu est le contrebassiste (et aussi bassiste) et enfin Eric Groleau est à la batterie. Voici donc une formation qui est en elle-même très marquée « jazz » il est vrai. La direction artistique de « Black Rain » (3=Tomato / Urban Noisy) est due à Guesh Patti dont on se souvient peut-être du fameux « Etienne
» (en 1987-88) ce qui nous éloigne un peu du jazz qu’on le veuille ou non.
Si l’on veut (et on le doit) en revenir à la musique hors toute classification il faut redire la belle étrangeté de beaucoup des thèmes. Et aussi, curieusement, une certaine convenance, de quelques autres.
Un détour vers Léa Deman et son « Black Rain » constitue cependant et sans aucun doute une sorte de nécessité, un « regard » curieux sur une esthétique particulière, parfois mystérieuse, parfois envoûtante, parfois déroutante. (sortie de l’album le 20 août)
Michel Arcens, notes de jazz

« Lea Demain a une voix incroyable. Très bel album. »

Jacques Pauper, CouleursJazz
C’est une étrange musique que celle de la chanteuse Léa Deman. Nous dirons ici « étrange » car elle est souvent fascinante et très belle. Mais si l’on voulait la catégoriser, le terme de « jazz » même dans une extension maximale ne serait pas toujours approprié (alors qu’il le serait parfois et même assez souvent… mais parfois il faudrait à coup sûr forcer le trait à l’excès). A moins que l’on parle de « jazz rock » ou de « rock jazz » non en raison d’une dominante plus rock que jazz mais parce que le jazz rock des années 80 est quand même bien loin de l’univers de Léa Deman.
Monsieur Claude Barthélémy est aux guitares et aux arrangements, avec à ses côtés (toujours guitaristiques) Stéphane Guéry, Jean-Luc Ponthieu est le contrebassiste (et aussi bassiste) et enfin Eric Groleau est à la batterie. Voici donc une formation qui est en elle-même très marquée « jazz » il est vrai. La direction artistique de « Black Rain » (3=Tomato / Urban Noisy) est due à Guesh Patti dont on se souvient peut-être du fameux « Etienne
» (en 1987-88) ce qui nous éloigne un peu du jazz qu’on le veuille ou non.
Si l’on veut (et on le doit) en revenir à la musique hors toute classification il faut redire la belle étrangeté de beaucoup des thèmes. Et aussi, curieusement, une certaine convenance, de quelques autres.
Un détour vers Léa Deman et son « Black Rain » constitue cependant et sans aucun doute une sorte de nécessité, un « regard » curieux sur une esthétique particulière, parfois mystérieuse, parfois envoûtante, parfois déroutante. (sortie de l’album le 20 août)
Michel Arcens, notes de jazz

« Lea Demain a une voix incroyable. Très bel album. »

Jacques Pauper, CouleursJazz
Un duo et quatre presque quintettes, drôle de mathématique ! Mais il y en a pour toutes les oreilles. La chanteuse Lea Deman avec Blackrain, le duo accordéon saxo Peirani Parisien  avec Abrazo, le chanteur David Linx avec Skin In The Game, le batteur Raphaël Pannier avec Faune et le saxophoniste Éric Seva avec Mother of Pearl.
Blackrain (Tomato/Urban Noisy 2020) est un album entre jazz et rock arrangé par le guitariste Claude Barthélemy avec  aussi Stéphane Guery aux guitares, Jean Luc Ponthieux à la contrebasse et Éric Groleau à la batterie. Avec dès le morceau titre, une voix intéressante bien stimulée par la rythmique pulsante. La ballade suivante permet à Lea Deman de changer de voix. Ce qu’elle fait quasiment à chaque nouveau morceau. Retrouvant presque celle de Billie Holyday sur  Berceuse bleueNobody no one poursuit cette veine jazzy. Puis la guitare tranchante de Barthélemy introduit I’m a fool, et s’en donne dans la seconde partie bluezy du morceau. D’autres ambiances s’ensuivent dans Mama puis Waves jusqu’à One more dance. Un bel album à facettes.
Alain Lambert, Musicologie.org
Après un album très jazz où elle chantait du Chet Baker en trio piano, Léa Deman passe, pour son nouvel album, au combo avec deux guitares, basse et batterie. Elle infléchit son répertoire vers un style plus rock, plus blues qui vont fort bien avec sa voix qui se fait plus rauque moins charmeuse qu’avec Chet. La chanteuse signe et écrit toutes les compositions, la direction artistique est confiée à l’ex chanteuse Guesch Patti. Mais le disque doit aussi beaucoup aux arrangements et au jeu du guitariste Claude Barthelemy qui laisse parler, chanter, ses guitares avec un plaisir manifeste. Écoutez cet excellent blues qu’est, « I’m A Fool » aux chorus rageurs.  Quelques réminiscences jazz reviennent dans « Berceuse Bleue », (Voix qui rappelle celle de Dee Dee Bridgewater) ou dans « My Friends » qui swingue délicieusement.
Jacques Lerognon, Nouvelle Vague
Que fait une artiste quand son album, prévu le 14 février, voit la crise sanitaire déferler, avec confinement à la clé et tout s’arrêter ? Comment vit-on quand on a la musique dans la peau et qu’on est privé de concert ? De répétitions ? Lea Deman, formidable chanteuse de jazz, qui a commencé à chanter à l’âge de 13 ans, répond, avec son sourire et son énergie indomptables, au moment où sort (enfin) son album : BlackRain.
« Quand mon label et moi même avons pris la décision de reporter la date d’un album, qui nous avait demandé deux ans de travail, nous nous sommes sentis, avec mes musiciens, amputés, frustrés, explique Lea Deman. On a vu tout se fermer au fur et à mesure. Les concerts prévus, les salles les clubs … Et on était tous, musiciens de jazz, de rock, de pop ou lyrique, dans la même galère ! Heureusement, le monde de la musique est solidaire ; on s’est beaucoup appelé, on a parlé sur Zoom… »
Le confinement : une étrange parenthèse
Le confinement est une étrange parenthèse dans la vie de la musicienne. « J’ai chanté pour moi seule, au piano, j’ai échangé avec des amis des musiques que j’aimais « . Elle compose aussi, environ un thème par jour, qu’elle met de côté pour plus tard, « comme dans une boite fermée à clé, pour un futur album… « 
BlackRain vient enfin de sortir, mais reste une difficulté majeure : où jouer ? « Les lieux sont pris d’assaut, il y a au moins 40 groupes sur liste d’attente au Sunset ou au Duc des Lombards –célèbres club de jazz parisiens.  » Lea a envie de tester sur le public son One More dance (une composition de Claude Barthélemy, qui joue avec elle) : « c’est une danse de séparation, à la fois triste et gaie, un peu comme quand on se dit « C’était bien, mais c’est fini… «  ; sa Berceuse Bleue aussi, sur une femme qui berce un homme -et se berce aussi d’illusions… BlackRain, qui donne son titre à l’album, c’est la pluie noire de la pollution sur le monde, une chanson qui a « une étrange résonance avec la crise sanitaire actuelle, ce virus qui potentiellement peut tous nous attaquer… » Quant à Mama, elle raconte comment la relation parentale s’inverse parfois, avec l’âge, et que notre mère devient notre fille : « J’aime me servir du second degré pour faire passer des choses difficiles… « 
Chet Baker par la voix d’une femme
Lea Deman aime les défis : son précédent disque Sings Chet Baker, est une réinterprétation des standards du célèbre trompettiste de jazz : « J’avais envie de montrer qu’une femme pouvait s’approprier son univers. » Elle se met à écrire, des petits thèmes, comme elle dit, et à les distiller lors de ses concerts « pour voir si ça marchait… « . Ca a marché, le public a aimé, et Lea s’est attelée à la composition et l’écriture d’un album complet. En anglais, car elle, est, selon ses mots « issue des langues «  : (elle a passé son enfance à Conakry, aime la musicalité des dialectes africains, et celle de l’arabe ou de l’hébreu qu’elle parle couramment…). L’anglais est la langue de l’écriture : « Il est plus évident pour moi, il me sert à exprimer des sentiments, des sensations ; c’est comme un masque, un déguisement, à travers lequel je peux raconter les choses les plus fortes. »
De Myriam Makéba à Daniel Balavoine
Lea Deman, c’est d’abord une voix. Petite fille, à Conakry, elle est fascinée par celle de la voisine, qui chante tout le temps : C’est Myriam Makéba ! Premier contrat à 13 ans lors d’une audition pour un disque de chants folkloriques. Elle est l’élève de Christiane Legrand – la soeur de Michel – dans l’unique école de jazz parisienne d’alors ; à 19 ans elle a croisé la route de Daniel Balavoine. Elle monte ensuite Yona, le groupe gagne la première édition du concours des Francofolies et parcourt le monde. Elle et ses deux soeurs chantent en arabe, en hébreu, en Ladino. Des thèmes kabyles, gnawas, algérois ou encore le Cantique des cantiques.
Et puis le jazz, bien sûr, dans lequel Lea baigne depuis l’âge de 17 ans, son « élément naturel « ..
Autant dire que ce n’est pas la covid 19 qui va lui faire aujourd’hui lâcher le micro. « Je suis une incorrigible optimiste; récemment de retour d’ Israël et j’ai été frappée de l’intensité avec laquelle les gens vivaient. Cette crise va être l’occasion de se réinventer. Après la pluie noire, l’éclat du bleu ! « 
Album BLACKRAIN Avec Claude Barthélemy & Stéphane Guéry : guitares, Jean-Luc Ponthieu : basse & contrebasse, Éric Groleau : batterie. (Label 3=Tomato / Urban Noisy).
Cécile Abdesslam, Femme Actuelle

#PREVIOUS CHET BAKER

« Chet Baker s’est imposé, voix androgyne, notes dépouillées, simples et précises comme son jeu de trompette, qui soulignent un chant d’exception. Ce sont les mêmes choix pour Lea Deman, et pour trois musiciens jouant l’essentiel de l’intime, et Guesch Patti à qui elle confie la direction artistique de l’album…. et la réalisation du clip. »

Romain Décoret, Acoustic

« A voice, floating in the space, between flesh and feelings, something unreal, voluptuously
intense. This is the demonstration of a secret lyricisim, the tacit expression of personal feelings.
Echo back to the androgynous voice of Chet Baker, we are carried away with an unexpected work, time seems to be stopped forever. Closer to the secret confidential ear,
A new heard of jazz
« Ears wide shut » »

Pierre Lafargue , L’Académie du Jazz

« Voix chaude, sensuelle, expressive… »

Claude Oberg, Journaliste

« Feeling, sensualité, swing »

Bob Garcia, Jazz Actu TV

« Feeling, sensualité, swing »

Alain Antonietto, Journaliste, écrivain

« A voice, floating in the space, between flesh and feelings, something unreal, voluptuously
intense. This is the demonstration of a secret lyricisim, the tacit expression of personal feelings.
Echo back to the androgynous voice of Chet Baker, we are carried away with an unexpected work, time seems to be stopped forever. Closer to the secret confidential ear,
A new heard of jazz
« Ears wide shut » »

Elisa Point, Author

V I D E O S

Showcase BLACKRAIN

Après la pluie noire comment retrouver l’éclat du bleu.

Réal. Anna Barthes

Music video WHY NO ENDING

Et si nous retournions à l’essentiel ? l’air pur, un nid, la nature proche, la lune.

Réal. Anna Barthes

COMEDY

Déjeuner chez Tiffany » revu et corrigé façon 2020.

Clip « How long has this been going on » Réal. Guesch Patti

Extrait du premier album : « Sings Chet Baker »

L i s t e n  &  B u y